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Updated: 18.12.2012 15:51
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Gewerkschaftsfunktionärin auf dem Weg zum Gewerkschaftshaus festgenommen

Eine nahezu alltägliche Geschichte: als in der südmarokkanischen Stadt Goulimim Frau Moutik Khadijadie, regionale Vorsitzende des Gewerkschaftsbundes UMT, am 1. Mai in der Frühe ihr Haus verlässt, wird sie von einem Polizisten angesprochen, der sie fragt, wohin sie gehe. Sie antwortet "wohin ich will". Daraufhin setzt sie ihren Weg zum Gewerkschaftshaus fort - in Begleitung. Und nur ein kurzes Stück Weges, bevor sie festgenommen wird. Stunden danach wird sie in einem Krankenhaus eingeliefert, mit Hämatomen am ganzen Körper. Nach kurzer Untersuchung soll sie mit einigen Medikamenten entlassen werden - aber ohne medizinischen Bericht. Sie weigert sich, das Krankenhaus zu verlassen, ohne ihre Verletzungen in irgendeiner Weise aktenkundig zu machen, was ihr schliesslich gelingt. Die Gewerkschaftsfunktionärin ist in der Gegend dafür bekannt, dass sie für die Rechte der ArbeiterInnen aus der Westsahara eintritt, und deswegen ist sie im Königreich verdächtig - erst kurz zuvor hatte sie ihre Position auf einer offiziellen Konferenz vertreten. Der (französische, hiermit kurz zusammengefasste) Bericht "Arrestation et torture le jour de la fête du travail à Goulimim" von Adib Abdesselam, publiziert am 3. Mai 2006 auf der Mailingliste "Maghreb-DDH".

Arrestation et torture le jour de la fête du travail à Goulimim

Le 01/05/2006 , 8h50, mademoiselle Moutik Khadija, secrétaire régionale du syndicat UMT, est arrètée à la sortie de sa maison par le commissaire de la ville de Guelmim (sud du maroc) MR. ALWAHDANI (commissaire de police) qui lui demande : Ou vas-tu ?

Réponse de mademoiselle Moutik : oú je veux. Cela ne vous regarde pas. Le commissaire lui annonce alors : tu rentre chez toi sinon tu vas le regretter ! Mlle moutik continue son trajet en direction du bureau syndical. Quelques minutes après elle est kidnappée par des policiers dans une fourgonnette de police.

A l'intérieur les policiers la tabassent et continuent de mème au poste. Après quelques heures ils demandent une ambulance pour la transférer à l'hôpital de Guelimim. Elle reçoit le mème châtiment à l'intérieur de l'ambulance par les policiers. L'hôpital était encerclé par la police (d'après des témoins).

Aux urgences les policiers demandent au médecin d'inscrire sur le bulletin d'admission que mademoiselle MOUTIK présente des troubles psychologiques. Après explication avec le médecin celui-ci lui déclare : ici n'est pas un tribunal.

L'adjoint au directeur de l'hôpital intervient et voulait lui rédiger un certificat médical pour qu'elle quitte l'hôpital. Ce qu'elle a refusé de faire. Elle est entrée en grève de faim illimitée réclamant la visite du procureur pour comprendre pour quoi tous cela ? Ceux qui voulaient l'interner se débrouillent pour donner des explications. La syndicaliste présente des hématomes dans tous le corps : tète, ventre, dos et jambe. Elle a une poigné et un pied cassés Rappelant que Mademoiselle moutik est connue pour sa défense des droits des travailleurs sahraouis et pour son intransigeance concernant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination. Sa position a été confirmée publiquement dernièrement dans son intervention au cours d'une conférence organisée par le pouvoir et les parties politiques marocains à Goulimim au sujet de l'autonomie proposée par le Maroc pour continuer l'occupation au Sahara Occidental.

Adib Abdesselam


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