letzte Änderung am 27.Oktober 2003 | |
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Der Aufruf der CLA richtet sich an die ganze algerische Gesellschaft, insbesondere aber an die streikenden LehrerInnen. Diese hatten in ihrem Kampf um bessere Bezahlung am 2.Oktober 2003 an den höheren Schulen zu 98 Prozent den Streik befolgt. Danach wurden 14 Streikdelegierte in Algier und weitere 300 aktive LehrerInnen in diversen anderen Bezirken suspendiert.
Der Aufruf richtet sich besonders gegen den Premierminister Ouyahia, der alles unternehme, die Streikenden zu diskreditieren und ihren (teilweise neuen) Organisationen die Legitimität abzusprechen. Wegen dieser politischen Haltung der Regierung wird einerseits an die verfassungsmässigen Rechte der Beschäftigten erinnert, andrerseits an die demokratischen Traditionen speziell der LehrerInnen appelliert. Eine nationale Solidaritätskampgane wird angekündigt und ihre organisatorischen Voraussetzungen sind bereits geschaffen.
Alors que la grève des lycées a atteint au deuxième, le taux record de 98,76% d’enseignants grévistes des représailles et une répression brutale ont été déclenchées contre les déléguées les animateurs de la grève nationale des lycées en grève à Alger et dans d’autres wilayas du pays. Le CLA dénonce les arrestations et le matraquage du rassemblement organisé par le CNAPEST devant la direction de l’éducation de BordjBouArrerridj cette répression qui conduit un gouvernement à agir contre des rassemblements pacifiques d’enseignants par la violence.est grave Aucun mouvement syndical n’est aujourd’hui n’est à l’abris de la répression. L’empressement du gouvernement à bafouer les droits élémentaires et à restreindre les libertés civiles et utiliser la force au nom de l’état et au nom de l’ordre public assoit un empire arbitraire .
A Alger,11 délégués du CLA , un délégué du CNAPEST, un membre actif de la SNTE et un syndicaliste d’un collège d’enseignement viennent d’être suspendus sur ordre du chef du cabinet, M.Khaldi et du secrétaire général, M.Teboune. Plus de 300 enseignants ont été suspendus dans les wilayas de Constantine ,BordjBou Arreridj, Setif, Tipaza, Bouira, Oran, Bejaia et Jijel. Des délégués de lycées sont traînés devant la justice, les directeurs d’établissement ont été contraints de dresser des listes d’enseignants actifs dans la grève. Cette opération de police qui est présentée par le ministère de l’éducation comme une disposition du droit est en fait une violation flagrante du droit de grève consacré par la constitution de notre pays. Cet harcèlement et les représailles contre le enseignants permettent à une bureaucratie connue pour ses brimades et ses humiliations la pire des impunités. Le Conseil des lycées d’Alger dénonce ces atteintes à la liberté syndicales , réitère que le droit réglementaire ne doit pas être laissé à la discrétion de l’administration.
Le chef du gouvernement ,M .Ouyahia, par ses déclarations publiques montre qu’il est déconnecté de la réalité, il se met aux côtés de ceux qui ont montré un mépris flagrant des principes les plus élémentaire de la légalité comme le stipule les loi 90-11, 90-14,90-02 qui ont consacré aux travailleurs la jouissance des droits fondamentaux notamment :l’exercice du droit syndical, la négociation collective, la participation dans l’organisme employeur, la sécurité sociale et retraite, l’hygiène, la prévention et le règlement des conflits des travail, le recours à la grève. Son silence sur le dépôt d’agrément du CLA et du CNAPËST et des manœuvres dilatoires pour freiner la reconnaissance des deux organisations autorisent aujourd’hui des atteintes flagrantes au droit auquel il se réfère. Le CLA déplore qu’un chef du gouvernement qui se réclame au service de l’intérêt collectif ne comprenne pas que les enseignants que l’on envoie en première ligne, touchent comme salaire à peine 1,5 le SNMG soit 14.000 dinars, un mépris pour la fonction qu’on exerce et une injustice intolérable dans la rémunération de nos qualifications, les primes dérisoires auxquelles, il se réfère ne peuvent suppléer au salaire réel ni à une retraite décente. Ses déclarations couvrent de légitimité des abus de pouvoir inacceptables et ouvre la voie au pourrissement. Sa responsabilité morale est pleinement engagé dans tout blocage dans le fonctionnement des établissement scolaires et des effets négatifs qui peuvent en découler
Les enseignants du secondaire qui se réclament d’une tradition de dialogue démocratique, d’exemplarité dans la société, rejettent tout chantage et toute déformation du caractère socioprofessionnel de notre contestation. Nous ne sommes ni des preneurs d’otages ni des irresponsables. Nous sommes aussi parents d’élèves et nous comprenons leur inquiétude. Nous les exhortons à faire pression sur les pouvoir publics pour débloquer la situation.
Nous dénonçons toutes les manœuvres d’intimidation contre notre mouvement. Cette logique répressive de l’administration est une véritable guerre psychologique dont les effets peuvent être destructeurs, elle vise à réduire au silence, notre mobilisation. Il est possible de contrecarrer cette campagne répressive en unifiant les rangs des enseignants du secondaire autour d’un programme d’action commun. Nous devons très vite, trouver de nouvelles formes d’actions de contestation, rassembler toutes les forces qui agissent dans les syndicats et surtout gagner l’opinion publique à notre cause. Parce que nous reconnaissons le bien fondé des revendications et la légitimité de notre combat pour la dignité humaine, aucune mesure répressive ne pourra nous faire taire. . C’est pourquoi, il faut contre la répression systématique des délégués élus, installer un réseau de solidarité, d’unité d’actions du mouvement et de mobilisation au niveau nationale.
Une pétition nationale pour La levée de toutes les mesures répressives sera lancée . Un conseil d’avocats est installé pour instruire le dossier des suspendus. Une caisse de solidarité a été déjà constituée La grève est maintenue ouverte en attendant la décision arrêté par les autres wilayas dans le cadre de l’engagement pris dans la cellule de crise CLA-CNAPEST .
Notre victoire dépend de notre mobilisation et de notre solidarité et de notre discipline dans l’action. Nous ne baisserons pas les bras, nous ne tairons plus.
Alger le 15octobre 2003
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