letzte Änderung am 05. Dez. 2002

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Aufruf zur Solidarität mit den Hungerstreikenden von ICAB

(Kurze Zusammenfassung)

17 Beschäftigte des 2000 privatisierten Textilunternehmens ICAB (in Moknine, ca 150 Km von Tunis) befinden sich seit dem 13.November im Hungerstreik. Ihr Ziel ist die Erhaltung der Firma, da die beiden tunesisch-französischen Besitzer auf ihre Liquidierung zielen.

Seit der Privatisierung wurden 75% der ursprünglich 654 Beschäftigten entlassen, ca die Hälfte aller Produktionsmittel ausrangiert bzw verkauft.

Seit August 2002 weigern sich die Besitzer, Sozialbeiträge etc abzuführen und weigern sich auch, die Gewerkschaft zu akzeptieren, weshalb die Aktivisten den Kern der Hungerstreikenden stellen.

RAID ATTAC Tunesien ruft zur internationalen Solidarität auf - Kontakt über folgende Mailadresse: raidsolidarite@yahoo.fr (auf französisch, versteht sich - wer damit Schwierigkeiten hat, aber trotzdem seine/ihre Solidarität ausdrücken möchte, kann sich auch bei helmut.weiss@labournet.de melden...)


Tunisie/Appel pour Icab

Le RAID Attac Tunisie lance un appel international pour la solidaritè avec les travailleurs tunisiens en grève de la faim. Nous sollicitons les personnalitès, les associations, les syndicats, les partis politiques et l'ensemble de la sociètè civile internationale.

Le 2 dècembre 2002

APPEL INTERNATIONAL

Solidaritè avec les travailleurs tunisiens en grève de la faim

Au risque de leur vie, 12 ouvriers dèfendent l'existence de leur entreprise.

ICAB doit vivre !

Depuis le 13 novembre 2002, 12 ouvriers tunisiens sont en grève de la faim. Ils sont salariès de l'entreprise textile International Company Ayadi Bèton (ICAB), propriètè des Messieurs Zouhayr Ayadi et Gèrard Bèton (France).

Ils entendent par cette action:

L'entreprise ICAB est, en effet, issue de la privatisation de la sociètè de tissage de Moknine (TISSMOK) qui devait, selon le gouvernement, consolider son appareil de production, accroître sa productivitè et augmenter ses parts de marchè à l'exportation.

Fruit du labeur acharnè de plusieurs gènèrations d'ouvriers, cette entreprise, un des fleurons de l'industrie textile tunisienne, est aujourd'hui l'objet d'un vèritable sabordage : sur les 144 mètiers à tisser qu'elle comptait initialement, 64 machines ont ètè liquidèes et, à l'heure actuelle, l'entreprise ne fonctionne qu'à 42% de ses capacitès de production.

Les restructurations en chaîne prèparant la privatisation de l'entreprise ont conduit au licenciement de 74% de l'effectif initial (650 salariès) ; les nouveaux propriètaires voudraient aujourd'hui se dèbarrasser de l'ensemble du personnel comme il l'ont affirmè dans une circulaire interne (en date du 28 novembre 2002).

D'ores et dèjà, tous les acquis sociaux ont ètè remis en cause : refus de verser les charges patronales, ainsi que la quote-part des salariès, à la Caisse Nationale de Sècuritè Sociale (CNSS) ; refus de payer les mensualitès au titre du remboursement des crèdits contractès par les ouvriers auprès de la CNSS ; projet de fermeture du complexe social de l'entreprise (cantine, infirmerie, etc.).

Par ailleurs, la nouvelle direction ne reconnaît pas la reprèsentativitè du syndicat et refuse tout dialogue avec les ouvriers. Tous les responsables syndicaux figurent ainsi parmi les 17 ouvriers licenciès en août 2002 .

Ceux qui tirent les ficelles de cette affaire oublient, cependant, un "gros dètail" ; il s'agit des 184 employès de l'entreprise qui ne se laissent pas faire et mènent, depuis dècembre 2000, une lutte acharnèe pour prèserver leur entreprise contre les menèes de la direction qui cherche à en paralyser l'activitè.

Aujourd'hui, il est urgent d'imposer la rèintègration, sans conditions, des 17 ouvriers licenciès afin de mettre fin au plus vite à la grève de la faim qui met leurs jours en danger. L'âge moyen des grèvistes est de 46 ans. De plus, leur ètat de santè est dèjà bien souvent prècaire : Mrs. Belgacem Mdimegh et Frej Gdèri sont diabètiques et Mr. Mokhtar Saâfi est cardiaque.

Depuis le dèbut de la grève, il n'y a pas eu moins de 25 cas d'hospitalisation d'urgence. Pourtant, ils refusent toujours de s'alimenter. Il faut mettre fin à leur calvaire au plus vite.

Les organisations et personnalitès signataires demandent aux autoritès tunisiennes d'agir pour que cesse rapidement cette situation et que tous les ouvriers licenciès rèintègrent immèdiatement leurs emplois.

Pour tout contact: raidsolidarite@yahoo.fr

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