Verleumdungskampagne gegen Gewerkschaftsaktivisten

In der Stadt Benguerir befinden sich gegenwärtig 10 inhaftierte Personen vor Gericht, allesamt Aktivisten der Gewerkschafts- und Kooperativenbewegung. Ihnen werden die Durchführung illegaler Versammlungen, das Tragen von Waffen und Tätlichkeiten gegen Behördenvertreter vorgeworfen: allessamt Vergehen, die sie angeblich bei Widerstandsaktionen gegen ein Säuberungsprogramm der Regionalverwaltung begangen hätten, das auf Vertreibung der StrassenhändlerInnen abzielt. Die französische Alternativgewerkschaft SUD-Rail hat den Betroffenen und dem Gewerkschaftsverband UMT eine Solidaritätsadresse übersendet, in der die Anklagen gegen die Aktivisten als Mache denunziert werden und dabei daran erinnert, dass auch erst jüngst in Frankreich die Massenbewegung gegen das CPE sich mit vielen konstruierten Vorwürfen konfrontiert sah. Die (französische, hiermit kurz zusammengefasste) Solidaritätserklärung "Aux militants réprimés de Benguerir" von SUD-Rail vom 8. Juni 2006

Aux militants réprimés de Benguerir

Des militants syndicalistes et associatifs de la ville de Benguerir, pour s'être opposé à l'arbitraire sont actuellement détenus. Ils sont accusés d'assemblées non autorisées, de port d'armes, d'agression de fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions, etc..., le tout constituant le délit qu'il leurs a été opposé par les tribunaux le 1er juin. Nous rejetons, avec Attac Maroc, toute valeur à ses accusations tenant plus de la fantasmagorie d'un régime répressif que de quelconques faits avérés. Le mouvement anti-CPE en France a connu sa part de répressions, d'accusations fantoches et de vrais condamnations contre les manifestants pour que nous sachions précisément à quoi nous en tenir. La justice aux ordres de l'autorité répressive, ne garantit pas la probité et l'équité.

La fédération SUD-Rail déplore l'action des autorités marocaines qui se complaisent dans la répression.

La fédération SUD-Rail ayant pris connaissance des décisions et actions organisés par les autorités de la ville de Benguerir envers ces 10 militants en lutte contre la répression aveugle subie par les marchands ambulants et les passants, leurs apporte sa solidarité syndicaliste. La détention de camarades raflés par les forces répressives doit cesser. Nous demandons leur libération immédiate et le retrait des charges judiciaires portées contre eux.

Recevez, chers camarades, nos salutations syndicalistes solidaires,

Pour la fédération des syndicats SUD-Rail:

Emmanuelle Bigot, Christian Mahieux