letzte Änderung am 23.Oktober 2003 | |
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Le 29 septembre 2003, à la suite d’une réunion totalement infructueuse avec la direction de G 7, les travailleurs-locataires de taxis en majorité issues de l’immigration décident d’organiser un rassemblement devant le garage de Saint Ouen pour exiger l’ouverture de négociations afin de mettre fin à leurs conditions de travail moyenâgeuses et inhumaines (10 heures de travail 7 jours sur 7 pour le SMIC). Devant le nouveau refus de la direction de négocier, l’intersyndicale décide de bloquer l’accès du garage G 7 dès le 7 octobre 2003.
Le 10 octobre 2 travailleurs locataires, responsables syndicaux entament, une grève de la faim illimitée pour appuyer la lutte des chauffeurs locataires et obtenir l’ouverture de négociations. Il s’agit de Abdelghani GHALFI de la CFDT et Mahécor DIOUF de SUD.
La seule réponse apportée par M Rousselet patron de G 7 est l’assignation en référé des 2 grévistes devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny.
Le 16 octobre les grévistes lèvent le blocage du garage et maintiennent un piquet de grève. Le 17 octobre devant une centaine de chauffeurs de taxis, le Tribunal déboute les exigences de la direction de G 7, imputant la responsabilité du conflit aux 2 grévistes et nomme un médiateur pour favoriser une solution. Au retour du Tribunal les 2 grévistes interrompent leur grève de la faim. Devançant la nomination du médiateur, M Rousselet propose aux grévistes de les rencontrer le lundi 10 pour négocier.
Les grévistes responsables syndicaux appuyés par une pétition de 300 chauffeurs de la G 7 découvrent la présence d’éléments 2pro patron" inféodés à la direction et refusent de s’asseoir à la table des négociations. Les 2 syndicats SUD et CFDT demandent de nouvelles négociations sérieuses par une lettre du 21 octobre.
La situation dramatique des chauffeurs locataires de taxis G 7 exige le maintien de la mobilisation pour l’abolition des conditions de travail d’une autre époque. La lutte continuera s’il n’ y a pas l’ouverture rapide de vraies négociations aboutissant à la satisfaction des revendications.
Nach einem völlig unfruchtbaren Treffen mit der Geschäftsleitung am 29.September 2003 haben die Beschäftigten (und "Pächter") beschlossen, vor der Garage in Saint Ouen eine Versammlung abzuhalten, um Verhandlungen zwecks Beendigung ihrer mittelalterlichen Arbeitsbedingungen (10 Stundentag an 7 Tagen die Woche für den SMIC - dh Mindestlohn) zu fordern. Nachdem diese verweigert wurden beschloss die "Intersyndicale" (gemeinsamer Ausschuss der im Betrieb vorhandenen Gewerkschaften) ab dem 7.Oktober die Zufahrt zur Garage zu blockieren.<7p>
Zwei der Beschäftigten, Abdelghani GHALFI von der CFDT und Mahécor DIOUF von der SUD beschliessen am 10.oktober einen Hungerstreik zur Unterstützung der Aktionen - die einzige Antwort des Besitzers besteht darin, sie vor Gericht zu bringen, das aber die Klage der Firma abweist und einen Vermittler nominiert. Dessen Amtsantritt kommt der Besitzer mit dem Vorschlag neuer Verhandlungen am 10.Oktober zuvor.
Als die gewerkschaftlichen Beauftragten der Streikenden zu diesen Verhandlungen kommen, bemerken sie, dass gekaufte elemente mit am Tisch sitzen sollen und weigern sich, zu verhandeln. Sie fordern neue Verhandlungen. Falls diese nicht zustandekommen, werden die unmenschlichen Arbeitsbedingungen durch den Kampf beseitigt werden.
Weitere Informationen (französisch) über E-mail bei Abdel Ghalfi
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