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Updated: 18.12.2012 15:51
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500.000 gegen Beirut 1

Beirut 1 - das ist die Bezeichnung für ein "Reformpaket" mit auch im Libanon der Staat marktgerecht gestaltet werden soll. Vor allem die Beschäftigten des Öffentlichen Dienstes sollen darunter leiden. Und wenn in einem kleinen Land eine halbe Million Menschen auf die Strasse gehen, dann ist dies ein politisches Faktum. Erst recht, wenn in diesem Land die Gewerkschaftsbewegung lange Zeit an der Kandare politischer Parteien lag und damit darnierderlag- und sie nun "wiederersteht"? Der (französische, mit deutscher Zusammenfassung) Bericht "500.000 contre "Beyrouth 1" von Marie Debs vom 10. Mai 2006.

500.000 contre "Beyrouth 1"

Plus de 500 000, selon les organisateurs (250 000, selon le communiqué du ministre de l'intérieur) ont répondu à l'appel du "Comité syndical de coordination dans le secteur public" et manifesté contre le projet appelé "Beyrouth 1" que le Premier ministre, Fouad Sanioura, avait formé en collaboration avec son ministre des finances.

Ils sont venus de partout, du Nord, de la Békaa et du Sud, pour dire non au projet visant à supprimer la fonction publique et les acquis sociaux des salariés et des enseignants, mais aussi aux projets d'augmenter la TVA (de 10 à 15%), l'impôt sur les salaires, le prix de l'électricité et du carburant...etc.

La manifestation populaire a parcouru les rues de Beyrouth, depuis la Place Barbir jusqu'à la Place Riad Solh, dans le centre-ville. Là, les manifestants ont écouté le discours du "Comité syndical de coordination dans le secteur public", dans lequel Hanna Gharib, président de la Ligue des professeurs de l'enseignement secondaire public, a, d'abord, insisté sur les revendications des salariés. Il a dit en substance : "la position des responsables face aux revendications du mouvement syndical concernant les problèmes socio-économique et les libertés n'a pas changé : les discours restent les mêmes ainsi que les agissements... Avant 2005, ils se cachaient derrière la sécurité nationale et régionale pour faire pression sur nous et, aujourd'hui, ils nous accusent de suivre les directives de ceux qui furent leurs maîtres pour continuer à nous imposer leurs diktats".

Gharib a attiré l'attention sur le fait que cette manifestation, que le gouvernement et certaines parties de la classe politique libanaise au pouvoir taxent de l'adjectif "politisée", fut approuvée à l'unanimité par tous les syndicats des fonctionnaires et des enseignants dans le secteur public qui ont eu assez des mensonges que le gouvernement nous a débités depuis plus d'un mois et demi de négociations unilatérales, parce que les ministres des finances et de l'économie dans le gouvernement Sanioura "ont fait le tour de toutes les forces politiques libanaises, les appelant à appuyer leurs projets couverts par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ; cependant, ils ont refusé d'écouter les doléances de ceux qu'ils tentent de marginaliser et à qui ils volent tous les acquis sociaux cumulés en plus de 50 ans de lutte"...

Gharib a terminé son discours en affirmant que, malgré les tentatives du gouvernement, "le Comité syndical restera unifié et continuera à ouvrer pour la réalisation des revendications des fonctionnaires, ainsi que des enseignants, des retraités et des étudiants, pour le droit à consolider les libertés démocratiques et en premier lieu le droit à manifester et à faire la grève afin de préserver les acquis sociaux des travailleurs".

Deutsche Zusammenfassung

Die rund 500.000 DemonstrantInnen (die Hälfte laut Innenministerium - was aber für den Libanon immer noch sehr sehr viel wäre) kamen aus dem ganzen Land um gegen den "Beirut 1" Plan zu protestieren, der Kürzungen im öffentlichen Dienst, Steuererhöhungen und insbesondere die Erhöhung der Mehrwertsteuer vorsieht.

Für diese Auseinandersetzung - bzw im Zuge der Vorbereitungen - ist ein gemeinsames Komitee der Gewerkschaften im öffentlichen Dienst entstanden, das einmütig zu dieser Massendemonstration aufgerufen und mobilisiert hat und den Kampf weiterführen wird. Die Gewerkschaft der LehrerInnen der Oberschulen spielt darin eine führende Rolle, deren Vorsitzender auch die Hauptrede auf der Abschlusskundgebung gehalten hat. (Eine Anmerkung: nicht eingegangen wird hier darauf, was für eine Rolle eigentlich die Gewerkschaftszentrale gespielt hat...hrw)

Neben der Kritik an den sachlichen Maßnahmen des Plans der Regierung Sanioura - die laut Gharib auf die Marginalisierung der Beschäftigten im öffentlichen Dienst zielen - verteidigte der Redner auch die Kundgebung gegen den Vorwurf, eine rein politische Kampagne zu sein und verwies darauf, dass es nicht die Gewerkschaften des öffentlichen Dienstes gewesen seien, die ihre politische Ausrichtung früher und heute aus dem Ausland bezögen - nur heute eben von IWF und Weltbank.

(hrw)


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