letzte Änderung am 26. August 2002 | |
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Während des No-Border-Grenzcamps in Strasbourg im Juli wurde - nebem vielen anderen Polizeirepressalien auch einer der Aktivisten, Ahmed Meguini, festgenommen. Seit dem 26.Juli wurde er - ohne Urteil - in Einzelhaft gehalten.
Am Freitag den 23.August fand eine Kundgebung statt, die der Verbreitung der Forderung nach seiner Freilassung diente. Die Demonstranten besuchten dabei die lokale Niederlassung des Justizministeriums. 17 von ihnen wurden sofort festgenommen und sollen am Montag den 26.August bereits dem richter vorgeführt werden. Ihnen wird vorgewrofen, die drei Angestellten des Justizministeriums als Geisel genommen zu haben - obwohl auch unbeteiligte Passanten als Zeugen sehen konnten, dass die drei sich frei bewegten und, nach eigener Auskunft, nur da blieben auf Anweisung von Vorgesetzten.
Am Montag den 16.8 und 14h30 findet nun eine erneute Demonstration statt, die neben der Freilassung von Meguini auch die der 17 am Freitag inhaftierten fordert.
Unterstützungskomitee für die Festgenommenen
No Border im Exil
L'occupation des locaux du ministère de la justice le vendredi 23 août à Strasbourg avait pour but de dénoncer le régime de détention intolérable auquel Ahmed Meguini, condamné par la justice le 21 août pour sa participation à une manifestation du campement No Border, est toujours soumis ( refus de parloir, placement à l'isolement depuis le 26 juillet, jour de son incarcération, et ce pour des raisons d'opinion) et de réclamer sa libération.
Encore une fois, le parquet et la police de Strasbourg ont réagi à une action étiquetée "No Border" en perdant tout sang-froid et tout contrôle d'eux-mêmes: après une intervention violente du GIPN pour dégager le bâtiment occupé, la police a procédé a une vingtaine d'interpellation et de placement en garde-à-vue.
Franchissant un seuil jusqu'alors inédit dans la répression, le parquet a décidé de renvoyer 17 manifestants devant le tribunal correctionnel pour une comparution immédiate lundi 26 août à 14h30. Leur mise en détention dimanche à la maison d'arrêt de Strasbourg augure mal du respect de la présomption d'innocence dans cette affaire ubuesque. Comme le procureur présent sur les lieux l'avait annoncé aux journalistes, en assimilant verbalement les faits à une "prise d'otages, le parquet entend poursuivre les militants pour un délit de "séquestration". Les passants et les journalistes présents sur les lieux ont pourtant pu constater tout au long de l'après-midi que les trois employés étaient libres de quitter les lieux et ne sont restés, selon leurs déclarations, que sur ordre de leur administration, c'est à dire le Ministère de la justice, le même qui, par l'intermédiaire du parquet, affirme à présent qu'ils étaient retenus.
Le parquet poursuit donc à l'égard des membres du collectif de soutien le traitement qu'il avait réservé à Ahmed: une criminalisation à outrance et le recours à l'intimidation pour étouffer toute velléité de contestation. La comparution immédiate de demain, qui, ne faisant pas dans le détail, rassemblera 17 inculpés dans le box, est une étape supplémentaire dans cette politique, qui nie non seulement les droits de la défense, mais aussi les faits, et la logique la plus élémentaire.
Nous exigeons leur libération immédiate et l'abandon de toute poursuite judiciaire à leur égard.
Nous continuons à exiger la sortie de l'isolement pour Ahmed, sa libération, ainsi que l'abandon des poursuites contre tous les participants au campement No Border.
Collectif de soutien aux interpellés
No Border en exil
contact : il-legalteam@lalune.org
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